Financement des formations professionnelles viticoles en 2025 : ce qu'il faut savoir

Un contexte budgétaire tendu pour la formation professionnelle

En 2025, la formation professionnelle poursuit sa mutation sous l’impulsion de nouvelles orientations budgétaires et stratégiques. Entre rationalisation des certifications, réorganisation des budgets entre les financements par le CPF, les OPCO, et France Travail, chaque acteur est mobilisé pour répondre aux défis économiques, écologiques et sociaux. Cet article décrypte la répartition du budget alloué à la formation, les dispositifs prioritaires ciblés aux entreprises agricoles et les leviers activés pour accompagner salariés, demandeurs d’emploi et petites entreprises dans leur montée en compétences.

Un marché de la formation professionnelle géré par France Compétences

En 2025, le paysage de la formation professionnelle continue d’évoluer sous l’impulsion de France compétences, l’instance nationale chargée de financer, réguler et améliorer le système de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Ce marché dynamique a généré un chiffre d’affaires de 28,7 milliards d’euros en 2023, enregistrant une croissance de 3 % par rapport à 2022. La quête de qualité se reflète dans une rationalisation progressive des certifications. Au 1er juillet 2024, le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) recensait 4 883 certifications actives, contre 7 966 en janvier 2019. De même, le Répertoire spécifique (RS) enregistrait 1 175 certifications et habilitations, en forte diminution par rapport aux 2 178 de 2019.

Dans cette dynamique, un nouveau cycle du Plan d’investissement dans les compétences (PIC) a été lancé pour 2024-2027, visant à recentrer les financements sur les dispositifs les plus inclusifs. Le budget prévisionnel de France Compétences pour 2025, adopté le 28 novembre, illustre cette stratégie : il anticipe un déficit réduit à 466 millions d’euros. Cette prévision repose sur l’hypothèse que la diminution des financements étatiques, initialement fixée à -500 millions d’euros dans le projet de loi de finances, sera compensée par une hausse des contributions des entreprises.

Compte Personnel de Formation (CPF)

Depuis mai 2024, les salariés souhaitant mobiliser leur Compte Personnel de Formation (CPF) doivent désormais assumer un reste à charge de 100 euros pour financer leur formation. Cette mesure vise à encourager une plus grande implication des financeurs tiers, notamment les entreprises, dans le développement des compétences de leurs collaborateurs. Malgré un renforcement des règles d’utilisation, le CPF demeure un outil central pour les salariés et les demandeurs d’emploi désireux de suivre des formations certifiantes.

Cependant, les ajustements budgétaires témoignent des défis financiers liés à son utilisation croissante. Entre 2022 et 2023, le budget alloué au CPF a diminué, passant de 2,5 milliards à 1,8 milliard d’euros. Cette réduction, combinée à une forte mobilisation des droits CPF, a accentué les tensions budgétaires. Face à ces enjeux, France compétences cherche à équilibrer le financement en recentrant les efforts sur une collaboration accrue des acteurs économiques pour soutenir la montée en compétences des salariés.

 

France Travail : financer les parcours de formation inclusifs

La feuille de route 2025 de France Travail place l’inclusion et la personnalisation des parcours de formation au cœur de ses priorités.

Cette stratégie s’appuie sur trois axes majeurs. Le premier vise à renforcer les dispositifs les plus performants, notamment en simplifiant la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) et en lançant le service numérique « Former-Recruter », conçu pour rapprocher entreprises, demandeurs d’emploi et organismes de formation.

Le second axe consiste à établir un diagnostic précis des besoins en compétences en collaboration avec les Régions et les branches professionnelles, tout en concentrant les efforts sur les publics prioritaires identifiés dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC).

Enfin, France Travail entend poursuivre et renforcer l’Aide Individuelle à la Formation (AIF), afin de proposer des parcours sur mesure, alignés avec les aspirations des demandeurs d’emploi et les attentes du marché du travail.

 

Les OPCO, bénéficient d’un maintien de leur enveloppe

Le financement des formations par les opérateurs de compétences (Opco) connaît une réduction significative de son enveloppe dédiée au Fonds national de l’emploi – Formation (FNE-Formation) entre 2023 et 2024. Alors que le budget alloué en 2024 s’élevé à 96 millions d’euros, le projet de loi de finances 2025 prévoit 100 millions d’euros en autorisations d’engagements, soit un budget en légère augmentation.

Dans une optique de simplification et de transparence, une révision des modalités de gestion des financements est envisagée. Cela inclut une modification du rythme de versement des dotations ainsi qu’une adaptation des conditions de reversement des excédents de trésorerie par les Opco et les associations Transition Pro (AT Pro) à France compétences.

Ocapiat : l’OPCO des entreprises agricoles

 En 2025, le Conseil d’administration d’OCAPIAT lance un nouveau dispositif baptisé « Soutien aux filières », spécialement conçu pour accompagner les entreprises agricoles confrontées à des difficultés conjoncturelles. Les branches professionnelles relevant d’OCAPIAT peuvent initier une demande de soutien au nom des entreprises concernées, permettant à celles-ci d’être référencées et potentiellement éligibles à cet accompagnement dédié. Ce dispositif cible exclusivement les entreprises de moins de 50 salariés opérant dans le champ de compétences d’OCAPIAT, notamment lorsqu’elles font face à des crises économiques, sanitaires ou climatiques. Plus de renseignement sur le soutien aux filières d’Ocapiat.

En complément, les dispositifs existants tels que Boost compétences et l’offre régionale restent actifs et poursuivent leurs financements selon des modalités similaires, renforçant ainsi les opportunités de développement des compétences pour les petites structures agricoles.

NG Formations Vins : un partenaire pour vos financements et démarches

Dans ce contexte complexe et en constante évolution, NG Formations Vin se positionne comme un allié incontournable pour les professionnels du secteur viticole. Avec une expertise dédiée aux métiers de la vigne et du vin, nous vous accompagnons dans le choix des formations les plus adaptées à vos besoins et ceux de votre entreprise. De l’identification des dispositifs de financement disponibles (CPF, OPCO, aides régionales, etc.) à la constitution des dossiers administratifs, nous simplifions chaque étape pour vous permettre de vous concentrer sur votre montée en compétences. Que vous soyez salarié, dirigeant ou demandeur d’emploi, notre équipe vous guide pour optimiser vos droits à la formation et accéder facilement aux ressources nécessaires pour évoluer dans votre métier. Rejoignez NG Formations Vin et assurez-vous d’un accompagnement personnalisé pour relever les défis de demain dans le domaine viticole.

La formation professionnelle viticole en 2025 s’inscrit dans un cadre budgétaire tendu mais porteur d’opportunités pour les acteurs du secteur. Entre ajustements des dispositifs de financement, priorisation des parcours inclusifs et soutien ciblé aux petites entreprises agricoles, chaque levier est pensé pour répondre aux enjeux économiques, écologiques et sociaux. Si des efforts restent à fournir pour optimiser les contributions des différents financeurs, les outils comme le CPF, les OPCO ou encore les programmes de France Travail permettent de structurer une montée en compétences essentielle pour s’adapter aux mutations du marché du travail. Face à ces défis, des partenaires spécialisés comme NG Formations Vins jouent un rôle clé en facilitant l’accès aux formations et aux financements, contribuant ainsi à une filière viticole plus performante et résiliente.